Découvrir l’Émeraude de Colombie : son prix, comment bien acheter ?

Vous rêvez de posséder la plus convoitée des Émeraudes ? Vous avez le projet d’un bijou fait sur mesure, surmonté d’une pierre précieuse légendaire, provenant du pays qui produit les plus belles Émeraudes au monde ? Vous êtes joaillier, designer et vous êtes en recherche d’une belle pierre certifiée par un laboratoire gemmologique américain, afin de parfaire ou sublimer une de vos créations ou de répondre aux exigences de votre clientèle. Vous êtes un collectionneur féru de pierres précieuses et ne jugez que par les plus précieuses et rares d’entres elles. Ne cherchez plus, nous disposons de magnifiques Émeraudes de Colombie, 100% naturelles et vendues accompagnées de leur certificat d’identification gemmologique. 

Depuis le 16ème siècle et la découverte des mines d’Émeraudes en Colombie par les Espagnols, cette gemme fait l’objet de toutes les convoitises. Les mines d’Émeraudes de Chivor et de Muzo sont exploitées respectivement depuis 1545 et 1594. Les sites esméraldifères sont situés sur les versants Est et Ouest de la Cordillère orientale andine à 200 km de Bogota, la capitale. La Colombie est le premier producteur mondial d’Émeraudes, elle fournit à elle seule et selon les années, 50 à 60% de la production mondiale. 

Émeraude colombienne : des pierres d’une pureté immaculée qui peuvent avoir la beauté du diable

Les autochtones exploitaient les gisements depuis probablement plus d’un millénaire. La première mine « exploitée » par les Espagnols a été celle de Chivor en 1537, qui est un gisement demeuré non-épuisé près de 500 ans après sa découverte par les occidentaux ! Toutefois, et ceci n’est malheureusement un secret de polichinelle pour personne, la quasi totalité des premières Émeraudes arrivées en Occident, étaient toutes tachées du sang des populations autochtones qui ont pillé, esclavagisé, assassiné et moururent par milliers dans des conditions purement abominables. On a beaucoup tendance à parler de l’or volé par les colonisateurs dans le nouveau monde, mais l’Émeraude, étant rare et précieuse, a suscité chez les colonisateurs, une sorte de « fièvre verte hémorragique » certainement aussi sanglante et barbare que celle suscitée par le métal précieux. Quand le pape Clément X fut informé des atrocités et des conditions dans lesquelles elles furent commises, il intima au roi Charles II d’Espagne de fermer définitivement la mine. En 1675, la mine fut scellée et disparaissant progressivement sous la végétation, fut peu à peu oubliée.

Fermée, définitivement scellée sur ordre du Pape, puis oubliée pendant 220 années…

En 1896, la mine de Chivor fut retrouvée, serait-ce par le fruit du hasard, lors d’une partie de chasse par des villageois. Elle fut de nouveau exploitée artisanalement et de manière sporadique. Au 20ème siècle, la production s’améliora et une filière commença à se profiler. Malheureusement quand cette mine fut redécouverte, en l’ouvrant, on déterra et laissa s’échapper à nouveau le « virus de l’Émeraude » et en particulier sa face la plus sombre. Une sorte de virus responsable de folies sanguinaires, dont on avait voulu volontairement oublier l’existence plus de deux siècles auparavant. Dans les années 80, des troubles éclatèrent dans le département de Boyaca pour le contrôle des gisements par les chefs de cartels locaux. Surnommée alors « la guerre verte ou guerre de l’Émeraude », elle occasionnera officiellement plus de 3500 morts (officieusement 10 000 morts) dans la région ou se trouve la célèbre mine de Muzo. 

Une professionnalisation et sécurisation de la filière en marche

Après de très nombreuses années d’exploitation anarchique, reposant sur une rémunération des mineurs basée essentiellement sur le vol consensuel d’Émeraudes, la filière s’est peu à peu structurée et les mineurs bénéficient dorénavant de contrats de travail et de salaires. Le gouvernement colombien a fait beaucoup d’efforts en matière de traçabilité des Émeraudes extraites du sol national. Une association d’exportateurs d’Émeraudes a vu le jour (Acodes), un projet de marque générique « Mothergem » (mère des pierres) a été imaginé afin de fédérer les différents acteurs de la filière. De plus, les installations des mines ont considérablement été modernisées, les méthodes d’extraction ont évolué, la dynamite qui occasionnait des fractures aux pierres n’est plus utilisée. En 2015 a eu lieu à Bogota le premier symposium international sur l’Émeraude colombienne, suivi par près de 400 participants. On ne peut qu’encourager vivement et constater les efforts du gouvernement et des acteurs de la filière afin de la moderniser, la professionnaliser et la sécuriser. L’image de l’Émeraude colombienne synonyme de guerre, drogue, trafics et la réputation sulfureuse qui l’accompagne, semble s’estomper progressivement et nous ne pouvons qu’encourager toutes les démarches allant dans ce sens. La particularité des Émeraudes colombiennes vient du fait qu’elles se forment dans un sol sédimentaire. Les mouvements tectoniques qui ont créé les Andes sont à l’origine de la formation des Émeraudes en Colombie. Ce sont des pierres vertes pures avec des traces de bleu. C’est un filon qui s’est formé il y a 40 à 65 millions d’années, ce qui est relativement jeune comparé aux gisements d’Émeraudes du Brésil, qui par exemple, ont entre 600 millions et deux millards d’années. La gemme est souvent associée à du quartz, de la pyrite, de la calcite, de l’albite entre autres.

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